Interview de Bernard Bégaud, pharmacologue et épidémiologiste responsable de recherche sur les benzodiazépines
"9 études ont été menées dont la majorité va dans le sens d’une association entre la consommation au long cours de tranquillisants et somnifères et la maladie d’Alzheimer. D’un côté, nous favorisons une consommation délirante de benzodiazépines, de l’autre, nous savons que ces traitements favorisent la maladie, une des pires qui soit. C’est une bombe (lien mentionnant des "épisodes paradoxaux" chez les jeunes avec passage à l'acte hyperviolent) dont les dirigeants de l’Afssaps et la Direction générale de la santé (DGS) n’ont pas l’air de se soucier. On réagit après coup au lieu d’anticiper. La moindre des choses serait pourtant de faire respecter les règles que l’on a soi-même édictées à savoir limiter leur durée d’utilisation et chaque médecin devrait être prévenu des risques qu’il fait encourir en prescrivant des benzodiazépines au long cours, ce qui n’est pas le cas. [Dégâts irréversibles (lien) .] Par exemple dans l’affaire du Mediator, on parle de 500 à 2000 morts en 30 ans, avec les benzodiazépines, du fait de sa consommation à outrance par les gens âgés (selon les pays, de 20 à 50%) c’est plus : bien que la maladie d’Alzheimer soit devenue grande cause nationale, on continue à prescrire en masse des molécules qui la favorisent."
D’après Guy Hugnet, "Science et avenir"
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Voir aussi l'article saisissant ici (lien) sur les conséquences dramatiques de l'addiction (automatique) et du sevrage ! Ainsi qu'ici (lien avec un forum d'utilisateurs ou de proches) et ici (lien) un cas de mon entourage.
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Voir aussi l'article saisissant ici (lien) sur les conséquences dramatiques de l'addiction (automatique) et du sevrage ! Ainsi qu'ici (lien avec un forum d'utilisateurs ou de proches) et ici (lien) un cas de mon entourage.