DÉCOUVERTE DES BENZODIAZÉPINES, EN CHERCHANT.. DES COLORANTS !
Dans les années
50, Leo Sternbach, pharmacologue travaillant pour Hoffmann-La
Roche en vue de production de colorants.. synthétise sans le savoir la première
benzodiazépine, le (librium). Comme quoi on trouve toujours ce qu'on ne cherche pas. Pas fameuse comme
colorant il abandonne.
Tout ce boulot pour rien c'est zutant. Que va-t-on pouvoir en faire ? C'est alors que deux de ses élèves soumettent ces molécules à des tests [puisque ça foire pour les tissus on peut essayer avec l'homme pour voir].. et mettent en évidence ses propriétés sédatives, myorelaxantes, anticonvulsivantes, soulignant sa bonne tolérance in vivo (!).. et voilà, un brevet est déposé pour ce qui allait devenir l'historique succès commercial de l'industrie pharmaceutique, le Valium, qui fut avec le diazépam, le médicament le plus vendu au monde. Vinrent ensuite ses enfants, tranxène, temesta, seresta et lexomil... Une mine d'or.
DES
ANXIOLYTIQUES QUI CAUSENT DE L’ANXIÉTÉ !!
Mais ces nouveaux médocs ont tout de suite suscité quelques observations fâcheuses, mises de côté: les réactions
"paradoxales", par exemple des modifications de personnalité, comportements impulsifs, chapardage ou
autres délits plus lourds encore [quid de crimes de masse? (lien avec les massacres de Colombine et de Newport)] qui furent notés dès 60.. associés au risque de tolérance (non ici ce n'est pas bien du tout, le patient s'habituant à l'effet de la drogue, pour parvenir à l'effet initial, doit augmenter de plus en plus ses doses) et de dépendance, variable mais qui peut apparaitre même après un traitement unique de quelques semaines à doses modérées. C'est le facteur principal de
l'aggravation de l'anxiété ou de
l'insomnie sous benzodiazépines (!) [anxiété, redite, qu'elle est censée soigner!!]
UN SEVRAGE QUI PEUT RENDRE ALCOOLIQUE. DES MALADES GUÉRIS D’UN "TROUBLE".. QUI EN ONT ACQUIS UN PLUS GRAVE
D'où arrêt du traitement qui au bout d'un mois devient TOXIQUE, arrêt qui doit être progressif et sous
surveillance médicale, un syndrome de sevrage se produisant très souvent, plus ou moins intense, pouvant durer plus de 6
mois : angoisse, anxiété, insomnie, nervosité, irritabilité, crises de
panique, agoraphobie,
insomnie,
douleurs musculaires, troubles du système digestif en particulier intestinal,
troubles sensoriels et moteurs, ainsi que de la mémoire et cognitifs. [Pire qu'avant donc : résultat = < 0 pour le malade et pour le labo = ∞ de fric.] C’est une maladie
iatrogénique (causée par le médecin!) Dans les dépendances à fortes doses, le sevrage brutal est proscrit car il peut mettre en jeu le pronostic
vital. [Autrement dit, le médicament qui a peut-être soigné peut tuer à son arrêt, nécessaire car son efficacité diminue, devient nulle puis aggravante.] Sa fréquence
d'apparition est variable en fonction de l'individu et de la durée du traitement, 15 et
26 % mais jusqu’à 80 % pour
des traitements supérieurs à 3 ans. Car malgré les risques, certains prescrivent des traitements au long cour ! Les
américains
déconseillent une prescription de plus d'un mois, les français,
plus de trois mois (!) etc. Là aussi c'est comme ti veut ti choise en fonction de.. ? peut être du rapport pour le toubib et le labo, qui sait?
Les anglo-saxons mettent en place des groupes "Tranx", comparables aux groupes de soutien aux alcooliques
ou aux tox. Chez 10 à 15 % des
patients, les manifestations de sevrage ne disparaissent qu’après plusieurs
mois voire plusieurs années. Selon Malcolm Lader "des malades ont encore des symptômes de sevrage 10 ans après
l'arrêt et 5 % des patients réagissent par des réactions psychiques
paradoxales". (Crises clastiques, violence
etc..)
APRÈS TRAITEMENT : 3/4 ALCOOLIQUES, ¼ GUÉRI,
¼ IDEM
¼ IDEM
Les études anglo saxones montrent qu'environ
50 % des patients dépendants aux benzodiazépines retrouvent leur santé (!)
après sevrage. (Leur santé d'avant ? C'est à dire leur maladie si toutefois ils en avaient vraiment une, l'histoire ne le dit pas.) Environ 25 % constatent un bénéfice très substantiel bien
que certaines séquelles presque toujours psychologiques ou neurologiques
demeurent. Le professeur Édouard Zarifian déplore que ces médicaments
soient "prescrits par les médecins n'importe quand, n'importe comment
et pour n'importe quoi". D'après les associations 73 % des anciens utilisateurs de benzodiazépines passe par une dépendance à l'alcool
lors de leur sevrage, c'est ce que l'on peut appeler de l'alcoolisme iatrogène (causé par le médecin).
TOXICITÉ AU DELÀ DES PYRÉNÉES, NON TOXICITÉ EN DEÇÀ. LA FRANCE LA PLUS PERMISSIVE. STUPÉFIANT!
Une intoxication aux benzodiazépines provoque une dépression respiratoire plus ou moins prononcée antagonisable avec le flumazénil (Anexate). C'est grâce à l'existence de cet antidote que leur utilisation est préférée aux barbituriques. Une étude de 96 concernant le flunitrazépam arrive aux conclusions suivantes : "le Rohypnol est une drogue dure, succédané de l'héroïne, un amnésiant et désinhibant puissant, un produit dangereux qui n'a plus de place en thérapeutique." Une autre étude initiée par le gouvernement britannique en 2006 a classé les benzodiazépines au septième rang des drogues les plus dangereuses.
La France, dans la liste I des substances à propriétés hypnotiques et/ou anxiolytiques (dont la durée de prescription est réduite) inscrit toutes les benzodiazépines.. mais seul le tranxène 20 mg et le rohypnol 1 mg suivent les modalités de délivrance des stupéfiants, ces substances n'étant pas considérées comme telles.. tandis qu'aux États-Unis, elles le sont (donc non disponibles) comme en Belgique et en Suisse, moins restrictives où seule la forme à 1 mg est encore autorisée !!! ____________
Voir aussi ici (lien avec un forum d'utilisateurs ou de proches, bouleversant) et ici (lien) avec un cas de mon entourage qui ne l'est pas moins.
ARTICLE SUR LE DRAME DE NEWPORT ICI (lien)
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