On produit et vend ce que la nature nous offre et pour cela on la saccage... d'où la nécessité de fabriquer des ersatz [parfois funestes/mortels] de ce qu'on a détruit et, pour nous de les acheter !
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C'est
l'ambulance qui écrase un piéton et se fait gloire de le conduire à
l'hôpital... où il sera encore plus aplati mais moyennant finances !
Voici le monde absurde devenu littéralement fou qui est nôtre.. dont on
peut s'abstraire par une attitude non violente active et efficace.
Quatre principes de base.
Bizarrement, il faut d'abord se libérer de la "pollution" idéologique qui n'a l'air de rien mais qui est à l'origine. La publicité, pour faire vivre ses commanditaires, commence toujours par nous persuader que ce que nous avons gratuitement est nul, inefficace, ringard, dangereux ou obsolète, c'est à dire que NOUS sommes nuls, ringards, obsolètes (lien). Son principe de base est la dévalorisation de la "cible" (mot révélateur) préalable à toute "campagne" (!) de promotion d'un produit... dévalorisation double, et des choses et de qui en use. Les maîtres mots sont modernité, hygiène, plaisir, économie, amour maternel, sexe, beauté, faire comme les autres, image de soi, des voisins etc... Chacun devient plus ou moins le flic de l'autre et vice versa. Donc après avoir créé de toutes pièces une frustration (une humiliation) on suscite un désir ou plutôt un besoin. Ensuite, on "soigne", on assouvit ce besoin, on"comble" ce désir : le produit est là ! Vous ne sentirez plus mauvais avec le déodorant Kipupa, vos enfants seront en forme et excellents élèves grâce aux barres chocolatées conservateursexhausteursdegoutvanilline ; et vous n'aurez pas ou plus de rides -même à vingt ans il faut y penser!- avec la crème névétrucparabenpétrolevidange.
LA PSYCHOLOGIE AVANT TOUTE CHOSE
Bizarrement, il faut d'abord se libérer de la "pollution" idéologique qui n'a l'air de rien mais qui est à l'origine. La publicité, pour faire vivre ses commanditaires, commence toujours par nous persuader que ce que nous avons gratuitement est nul, inefficace, ringard, dangereux ou obsolète, c'est à dire que NOUS sommes nuls, ringards, obsolètes (lien). Son principe de base est la dévalorisation de la "cible" (mot révélateur) préalable à toute "campagne" (!) de promotion d'un produit... dévalorisation double, et des choses et de qui en use. Les maîtres mots sont modernité, hygiène, plaisir, économie, amour maternel, sexe, beauté, faire comme les autres, image de soi, des voisins etc... Chacun devient plus ou moins le flic de l'autre et vice versa. Donc après avoir créé de toutes pièces une frustration (une humiliation) on suscite un désir ou plutôt un besoin. Ensuite, on "soigne", on assouvit ce besoin, on"comble" ce désir : le produit est là ! Vous ne sentirez plus mauvais avec le déodorant Kipupa, vos enfants seront en forme et excellents élèves grâce aux barres chocolatées conservateursexhausteursdegoutvanilline ; et vous n'aurez pas ou plus de rides -même à vingt ans il faut y penser!- avec la crème névétrucparabenpétrolevidange.
Cela peut-être criminel. Exemple de Nestlé
La mère "primitive" dans la pub Nestlé, représentée allaitant,
surchargée de travail -ce qui n'est pas tout à fait faux mais...-
surchargée de travail -ce qui n'est pas tout à fait faux mais...-
Et la "bonne" mère, éduquée, qui ne refuse rien à son bébé, blanche.
Mais être "primitif" était facilement rémédiable : il suffisait de :
L'image tueuse
Cela
peut être criminel en effet, à l'exemple du drame des africaines qui,
dévalorisées parce qu'elles allaitaient (un geste archaïque
limite-sauvage) par Nestlé... se sont vues offrir à la maternité des
biberons avec quelques boîtes de lait "maternisé". Nul besoin de
discours : l'image qui leur était présentée était celle d'une jeune mère
blanche donnant le biberon à un bébé rose en pleine santé. Une bonne
mère.
Et
en pochoir, la mère barbare et peu avertie qui continuait à donner le
sein : elles. La mauvaise. Ce n'était pas difficile à pallier : une
autre image présentait un beau bébé noir identiquement nourri au bibe.
Facile. Yavéka.
Du coup, comme elles n'avaient aucun moyen de stériliser l'eau ni d'acheter du lait -elles sous dosaient-,
toxicose et sous alimentation firent d'innombrables ravages. Manip
particulièrement perverse : les biberons et la poudre étaient "offerts"
au moment de la montée de lait... stimulée par la tétée, qui du coup ne
s'effectuait pas ou mal, les rendant ensuite dépendantes des boîtes...
Un cadeau empoisonné, au sens strict. (Voir le film "Nestlé contre les
bébés".)
Ceci
est l'exemple-limite [qui fit l'objet d'un procès si bien qu'à
présent, il est obligatoire d'ajouter dans les pubs de laits
"maternisés" en poudre pour bébés, à la formule d'attaque "le meilleur
lait", la restriction "après le vôtre"] mais nous sommes tous
soumis à ce genre de pression, indirectement. Devant un public un peu
candide ou ignorant, les publicitaires y vont à la louche, mais le
principe est le même partout, seulement un peu plus subtil.
Exemple les poulets nourris avec des aliments pollués par la dioxine.
Un enfant contaminé par la dioxine
L'Allemagne
connaît actuellement une crise alimentaire comparable à celle de 1999,
2001 etc : des poules pondeuses ont été nouries avec des aliments
contaminés à la dioxine, des milliers d'oeufs pollués mis sur le
marché... et bien sûr consommés depuis longtemps par des enfants aux
mamans attentionnées grandes faiseuses de gâteaux et de crèpes aux oeufs
frais, c'est bon pour la santé...
Elevage en batterie de poules pondeuses
Or, ce qui n'est pas le cas en général, pour une fois, la solution est simple. Devenez végétariens...
et en règle générale plus respectueux de l'animal. N'achetez plus de
produits issus de sa souffrance, qui peut parfaitement être
"économisée". Si tout le monde se passait de viande et de poisson, nous
éliminerions 20-30% des sources de pollution responsables du
réchauffement climatique, de l'engloutissement d'îles, d'accidents dits
"naturels", de la destruction des forêts, de la flore et de la faune
sauvage... ainsi que des hommes*! Pensez, chaque fois que vous vous
mettez à table, qu'un carnivore égale 5 ou 6 affamés
(l'animal consomme 5 à 6 fois plus de nutriments qu'il n'en restitue,
mais en revanche, il pollue, occasionnant une surchauffe et par exemple
la prolifération d'algues tueuses dans les océans détruisant le milieu
de reproduction des poissons... et les hommes -voir les "accidents" dont au moins deux mortels, un homme et un cheval, par simple inhalation
(!) sur les plages bretonnes.-) Qui eût cru qu'une chevauchée
hygiénique-romantique au bord d'une plage bretonne de bon matin pût
coûter le vie des deux animaux, homme et cheval?
Et si vous vous moquez de tout cela, pensez seulement à vous : vous serez en meilleure santé, vous aurez moins de cholestérol, donc de problèmes cardio vasculaires, de calculs rénaux, de diabète et de certains cancers -notamment du côlon, du sein et de la prostate, grands dévoreurs de vies en Occident, aux States et dans tous les pays riches en général-. Et une ligne plus svelte.
Et si vous vous moquez de tout cela, pensez seulement à vous : vous serez en meilleure santé, vous aurez moins de cholestérol, donc de problèmes cardio vasculaires, de calculs rénaux, de diabète et de certains cancers -notamment du côlon, du sein et de la prostate, grands dévoreurs de vies en Occident, aux States et dans tous les pays riches en général-. Et une ligne plus svelte.
Le steak, un plaisir -minime- qui coûte cher,
d'un point de vue économique, éthique, hygiénique et écologique. Vous
serez un peu moins énergique parfois ? C'est vrai, mais pas si vous
prenez soin de consommer légumineuses + céréales + certains légumes et
fruits... que par parenthèse vous pouvez trouver gratuitement dans les
champs -si vous vivez à la campagne- : orties, plantain, chicorée,
poireaux, asperges, bouraches, kakis, olives -rarement ramassés à
présent- et même... raquettes de cactus (!), plat traditionel mexicain.
L'ortie, une plante magique...
Compliqué?
Pas plus que d'attendre aux caisses des supermarchés dans les néons au
son des pubs assourdissantes. Autre détail, non sans importance pour le
ménager/e de base: la vaisselle, non grasse, est largement facilitée.
Utilisez aussi des toilettes sèches (qui fonctionnent avec de la sciure -gratuite- à la place d'eau.) Vous économiserez ainsi 60% de votre facture mais pensez surtout, chaque fois que vous tirez la chasse, que vous polluez entre 5 et 19 litres d'eau potable,
la ration d'un africain pour un mois... et privez la terre de ce qui a
toujours été son engrais naturel... pour ensuite aller acheter à prix d'or du terreau dans des jardineries ! -ou, pour les agriculteurs, des fertilisants dont on sait les dangers, et pour eux et pour la terre, et pour les consommateurs de leurs produits.- Difficile
? Non. Il faut seulement, lorsqu'on fait les courses, prendre
l'habitude d'avoir sur soi un grand sac poubelle et de passer dans
n'importe quelle menuiserie ou scierie -il y en a partout- pour
récupérer la sciure -légère-... comme on va chercher le pain.
L'inconvénient : vider une fois par semaine. Odeur à la maison ? Aucune,
ce qui n'est pas le cas avec l'eau... d'où les "déodorants" pour WC
grands pollueurs de la nature... et toxiques pour la qualité de l'air
respiré dans un foyer. (Souvent plus dangereux à cause de ces produits
que l'air même de la ville !)
Le
principe de notre "hygiène" est le suivant : on envoie nos déchets
"ailleurs", on ne veut plus les voir, même une seconde -et de fait on ne
les voit plus-... mais ils pullulent -près, puis loin de chez nous-
dans les rivières, l'air, la mer etc... on
se croit "propre" en rejetant nos salissures "ailleurs"... ailleurs
c'est à dire dans la nature, si possible le plus loin possible vers les
"autres"... qui font de même (!)... salissures assorties d'une pollution
supplémentaire -bien pire- reliée aux détergents de plus en plus
agressifs que nous utilisons (onéreux, inutiles et toxiques)... Et tout
cela va se retrouver dans les stations d'épiration (je laisse la
coquille) sans être éliminé.. puis dans notre café... et en mer. Rien ne se crée, rien ne se perd.
Une solution, entre autres : si vous vous chauffez au bois, récupérez de la cendre, versez de l'eau -en extérieur- tiède, jamais chaude, et vous aurez une excellente pâte dégraissante -gratuite- qui ne détériorera pas la qualité de l'eau des ruisseaux.
Et
pour les eaux usées, si vous le pouvez, au lieu de ces fosses dites
"septiques" hideuses et coûteuses grandes destructrices de sources et
nappes phréatiques -lorsqu'elles sont enterrées et que le sol est
rocheux, on le fait sauter virilement... à la dynamite !- créez une
lagune à dépollution par phragmites -des roseaux à plumets assez jolis,
on en trouve partout-, joncs des marais, typhas dits "massettes" en
raison de leur "fleurs" en forme de bâton marron velouté dressé haut,
papyrus etc.. Cela ne nécessite presqu'aucun entretien (un faucardage
par an et encore...) et contrairement à une fosse qui doit être
ensemencée -ce qui coûte- la lagune peut rester six mois ou plus sans
être utilisée -elle sèche- pour repartir ensuite à la première lessive
comme si de rien n'était.
Une lagune en août, luxuriante, fleurie...
Elle
encaisse sans problème des variations d'usage qui vont de une à quinze
personnes -simplement, les plantes poussent plus ou moins-. Une
contrainte pourtant : ne pas laver à plus de 60 degrés, ne pas user de
produits très corrosifs - par exemple du toluène- éviter "soupline" et
si possible shampoings colorants et après-shampoings tirés de déchets de
pétrole (!) -de toutes
manières c'est mauvais pour vous, voir l'article suivant sur les
"déodorants" suspectés de favoriser les cancers du sein- que les
plantes ne digèrent pas. -L'eau de javel par contre ne gêne en rien.-
Par personne, il faut moins d'1m² de surface sur à peine 60 cm environ de profondeur, trois "bassins" dont les deux premiers sont plantés, le dernier étant censé offrir une eau dépolluée que de toutes manières on peut utiliser pour l'arrosage.
Pour la créer, une demi-journée de travail avec une mini pelle suffit.
Le plus onéreux est le film d'étanchéité mais l'ensemble n'est rien par
rapport à l'achat et l'entretien d'une fosse souvent enterrée. Quant aux
stations d'épuration pour ceux qui vivent en ville et qui y sont
raccordés, allez les voir - si on vous y autorise - vous serez édifiés.
N'écoutez
pas les installateurs qui vont systématiquement vous décourager ("ça ne
marchera jamais, c'est dégueulasse, illégal" etc) car leur manque à
gagner est lourd, pas plus que les vendeurs de produits en tout genre.
Si, ça marche. Et si à présent en France, on ne peut le faire que comme
expérience -les contrôleurs ferment les yeux- d'ici peu ce sera
certainement légal et ensuite, comme d'hab, obligatoire : cela
désengorge les stations d'épirations qui n'en peuvent plus, ne casse pas
le rocher et c'est joli à voir.
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