HISTOIRES DES PETITES PILULES
des labos à nos estomac-foie-cœur
des labos à nos estomac-foie-cœur
Petits meurtres entre amis
Ce qu’il faut savoir sur l'industrie des médicaments
D'abord, il y a le film
(lien) remarquable de Stéphane Horel, Annick Redolfi, Brigitte
Rossigneux, avec le Canard, France 5, la revue "Prescrire", le
Formindep... Prenez 1/2 h et écoutez Philippe Even parler des "essais" des
médicaments avant leur "mise sur le marché"; François Autain, du poids
écrasant à l'Assemblée où il est député, du lobby des labos...
..et la suite qui vaut un oscar : au salon des généralistes, financé par les firmes, où devant des buffets-caviar se bousculent médecins, gratin politique, des affaires... le PDG de Sanofi, Jean-François Dehecq, prendre à partie les convives d'une envolée sonore sur un ton quasi menaçant d'Imperator : "Vous ! qui êtes bien contents de venir inaugurer nos salons, nos bâtiments... j'aimerais que vous vous en souveniez lorsqu'ensuite vous votez les lois" (!) Là au moins, c'est clair, certes un peu bourrin (la façon de donner dit-on..) mais au moins c'est pas de la langue de bois, on vous donne pas à brouter pour rien bande de veaux...
..et la suite qui vaut un oscar : au salon des généralistes, financé par les firmes, où devant des buffets-caviar se bousculent médecins, gratin politique, des affaires... le PDG de Sanofi, Jean-François Dehecq, prendre à partie les convives d'une envolée sonore sur un ton quasi menaçant d'Imperator : "Vous ! qui êtes bien contents de venir inaugurer nos salons, nos bâtiments... j'aimerais que vous vous en souveniez lorsqu'ensuite vous votez les lois" (!) Là au moins, c'est clair, certes un peu bourrin (la façon de donner dit-on..) mais au moins c'est pas de la langue de bois, on vous donne pas à brouter pour rien bande de veaux...
LES MOTS
Ne nous laissons pas égarer par les mots de couverture : malades, soulagement, chercheurs, scientifiques, spécialistes, experts, déontologie, pharmaco-vigilance, étude de suivi renforcé (!)... L'industrie pharmaceutique est une industrie et les fins d'une industrie sont le profit : elle prospecte et s'intéresse à des marchés porteurs, des pathologies fréquentes, parfois chroniques affectant des malades solvables et au besoin, les crée ou les majore. Sa réserve de chasse comprend grippe, sida, hypertension, problèmes cardio-vasculaires et de libido -parfois provoqués par un médoc lui-même!- surpoids, obésité, diabète, stérilité, fivettes, dépressions toutes catégories et surtout ménopause-andropause, cancer-sein-prostate... pathologies du "jeune" 3° âge aisé et bon vivant qui-veut-toujours-mais-a-du-mal des pays sur développés, une mine d'or . La lèpre, le palu... bof. S'il arrive que les "pauvres" en profitent (ex du sida) c'est un artefact.
LES BONSHOMMES RIPOLINS
Les médocs, avantage ou inconvénient c'est selon, s'entre soutiennent en bons potes et souvent, lorsqu'on en adopte l'un, en raison d'effets secondaires "indésirables" il faudra y associer un copain qui les pallie... lequel en raison d'effets secondaires etc... La troupe se constitue. Parfois c'est inévitable, parfois, mieux vaut ne pas commercer -je laisse-. Ex: j'ai un "pied d'athlète" [bien que je n'aie rien d'une athlète, tout comme je fus autrefois affectée d'un "tennis elbow" sans jamais avoir fait de tennis de ma vie, c'était en fait un "arrachepavésalledebain elbow" mais la médecine est une discipline pour bourges et puis ça fait plus chic]... traitable avec du Piedathlétil, les appellations sont cocasses, comme le sédatif "PS" ou "PC" etc... Je poudre et re et re: il revient dès l'arrêt. On me prescrit donc, "donne" serait impropre, du Grattepluorteilil, mais il faut y associer du Sauvefoial, pas donné, car Grattepluorteilil détruit très bien le champignon mais parfois le foie avec. Là, je décide de garder mon pied d'athlète et mon foie. Puis je surfe à tout hasard sur le net et lis que l'ail peut-être... Je m'en badigeonne aussitôt, il y a plein le terrain à deux pas de l'antre où je bosse, ça pue mais bon.. et je suis guérie gratos en 4 (?) applications. Pour ceux qui en seraient affectés, les chaussettes russes -tout bêtement !- sont aussi d'une efficacité remarquable: plus d'humidité entre les orteils. D'accord, il faudra vous chausser une pointure au dessus, les porter nuit et jour, et ça vous fera un peu les papates à Mickey, pas glamour mais...
Deuxième exemple. Mon chien, perdu suite à une virée amoureuse, retrouvé au bout de 21 j avec 13 kilos en moins doit être nourri de très petites quantités plusieurs fois par jour. Excellente véto, tout va bien, il grossit, mais ses selles diarrhéiques deviennent sanglantes. Une autre me donne, pardon, me vend du Cacadurparfaitol. Ca marche d'accord, sauf qu'il doit en prendre à chaque repas, si on rate une prise, il saigne. Mais lors de sa première "sortie" à la campagne, arrivé à un endroit isolé, le voilà qui se précipite goulument sur une ou des (?) herbes... qu'il broute pendant (?) une demi-heure ou plus sans lever le nez, avec une sorte de frénésie boulimique affairée, d'une touffe à l'autre, rien n'existe présentement pour lui que cette herbe qu'il rase avec joie comme un mouton. [Surprenant car il y a chez nous la même -en apparence- qu'il dédaigne, un brin de temps en temps c'est tout.] Et enfin "repu", au moment de rentrer, il évacue avec une satisfaction non dissimulée une sorte de -pardon si vous êtes devant un café-thé-biscuit- longue corde verte gluante tressée serrée.. (30 cm?!) et de repartir alerte en trottinant, visiblement soulagé : il n'a plus jamais eu de sang et put dès lors se nourrir normalement. [Une explication (?) à son refus de "notre" herbe : autrefois la terre a été largement traitée aux pesticides et si 10 ans après nous ne "voyons" plus rien, la pollution (?) demeure.] Ce que les labos-vétos n'ont pu faire, lui l'a fait; cas fréquent. Bon : doit-on demander aux malades d'aller brouter les plantes de leur choix à la campagne? non bien sûr.. quoique c'est sans doute ainsi que pratiquèrent nos ancêtres*... Mais reprenons.
* Une théorie -sur laquelle je ne prends pas parti- veut que d'instinct nous aussi sachions nous soigner, "aimions" ce qui nous convient, et que le cru, que l'on mange en plus petites quantités soit meilleur que le cuit. Un cas cité est celui de Jo Kleiman -"Koophuis"- qui cacha les Frank en 40: cet homme émacié de 50 ans suivait un traitement sévère en raison d'un ulcère chronique, ne pouvant quasiment rien avaler. Déporté en camp, on ne donnait pas cher de sa peau : il revint 3 mois après.. guéri. Le régime-Amersfoort, rutabagas crus ou à peine cuits, parfois une tranche de pain et rien d'autre avait eu raison de l'ulcère. A-t-on investigué? Que contiennent-ils ?
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