... et ses ramifications imprévues avec les affaires, la famille Sarko et les labos
A
l'heure où Sarkozy va-t-en guerre pour libérer Florence Cassez au
Mexique, voici un lien utile pour mieux cerner les tenants et
aboutissants de son combat. Vous allez voir que tout s'emboîte (lien)
Une autre sur les vétos,
sous forme de questions à "Formindep"
Existe-il
l'équivalent de "Formindep" pour les vétos ? Des vétérinaires qui eux
aussi groupés en assoc réclameraient une formation indépendante des
labos ? Subissent-ils également les fameuses visites "médicales" c'est à
dire le bourrage de crâne intensif de visiteurs médicaux des firmes de
médicaments ET en plus, d'aliments et de produits dérivés? Ont-ils un
barème de facturation? Sont-ils censés l'annoncer ou l'afficher?
N'ont-ils pas tendance à surmédicamenter, y compris en anti dépresseurs
(!) ? Leurs prestations diverses parfois onéreuses (psy appelé
comportementalisme etc) ou soins spéciaux (coupage des ongles, ce que
chacun peut faire à condition de ne jamais aller au niveau de la
transparence, à apprécier en contraste de lumière) et les ventes de
croquettes dont on ignore la qualité mais pas les prix (les gens sont
rassurés par le label "de chez le vétérinaire" quand rien ne dit
qu'elles soient meilleures) sont-elles encadrées par une charte? Ils
semblent moins contrôlés que les médecins, les enjeux sont moindres,
mais la marchandisation les touche aussi, plus peut-être, justement :
les toubibs ne vendent pas de bouffe ni de médocs.
Exemples : une collerette de 7 €
(qui empêche un animal de se gratter après une opération) réduite en
miettes au bout de 13 h est certes remplacée le lendemain par une
autre.. mais qui vous est également facturée -c'est aussi un autre
praticien qui vous reçoit.- "Ca n'arrive jamais -sauf à vous-",
l'objection de tous les commerciaux. Et quand bien même?
Les
pratiques vétérinaires surtout relatives à des animaux sans valeur
marchande seraient à analyser à la lumière de ce que pointe le Formindep
pour les médecins, les visiteurs médicaux et les labos, peut-être
encore davantage, certains maîtres étant "limites": ex, dans une
boutique qui jouxtait un cabinet vétérinaire, tenue par une amie de
celui-ci (!) une femme venue consulter acheta devant moi pour son york
un collier de strass à 100 (?) €. Riche ? (Non, ya rien de trop beau
pour mon kiki.) Les animaux de prix, chiens policiers, chevaux de
course, bêtes d'élevage etc. sont sans doute mieux lotis, coût de
l'animal oblige.
Autre chose. Une pratique des cabinets de groupe consiste parfois à facturer une autre consult (car c'est un autre véto qui vous reçoit) lorsque
le patient revient, y compris le lendemain et y compris pour la même
affaire... ou totalement reliée, ex un point de suture qui a lâché
illico, un détail omis etc. Il y a aussi le cas (surtout à Paris) de
visites ultra rapides -"Non, il n'a pas la leishmaniose"-.. le praticien
ayant omis de demander si le chien ne buvait pas inconsidérément
(c'était le cas) et s'il avait vécu dans le midi (idem). Il l'avait. 300
Fr à l'époque. Puis, 1000 Fr de médoc. Ou "non, il n'a rien" après une
palpation éclair d'un caniche aux poils très fournis.. qui avait bel et
bien un épillet sur le flan, détecté juste à temps ensuite etc.
Ici,
le soignant étant aussi le vendeur, la dérive est encore plus aisée.
Comment sont-ils facturés, ces médocs? Quelle est la marge du véto? A
quel prix lui ont-ils été vendus? Offerts? Désolée pour ces questions
sordides de marchand, mais c'est bien ce qu'ils sont aussi devenus et leur
triple profession de praticien, pharmacien et vendeur (voire vendeur
d'aliments ou de colifichets) semble ouvrir toute grande la porte à des
abus [qui certes ne les concernent pas tous] d'autant plus qu'en cas
d'erreur ou d'abus, personne ne se plaindra ou ne sera entendu (déjà les
hommes ont-ils du mal, alors, pour un chien..) Comme toujours, ce sont
dans des endroits pauvres où le manque de vétos est flagrant que ces
dérives sont les plus fréquentes (les clients le savent ou s'en doutent
mais que faire...) donc elles concernent avant tout des gens démunis. Bien cordialement.
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